Et maintenant, je suis ici :

vendredi 8 janvier 2010

Opéra sous la couette

Dehors, le froid, le brouillard, et la pollution et la circulation, toujours. Dedans, le froid aussi. Il a fallu expliquer aux Indiens que même si notre hiver est infiniment plus froid que le leur, on en souffre beaucoup moins parce que tout est bien isolé, chauffé, confiné. Nostalgie d'après-midi désoeuvrées au coin de la cheminée. Je m'en autorise une au coin du radiateur d'appoint que je viens de m'acheter, enveloppée dans mes couvertures, blottie dans une grosse chemise d'homme en coton achetée à Sarojini market. Tout est allé très vite depuis que je suis rentrée de Nouvelle-Zélande, m'inscrire à la fac, retrouver mes amis, m'en faire des nouveaux, dépenser des sous dans les marchés de rue pour des vêtements chauds, sortir presque tous les soirs pour voir les magnifiques concerts organisés dans le cadre du festival Bonjour India. Hier, c'était musique africaine, et, clairement, Dobet Gnahoré est un nom que je vais garder en mémoire. Je vais aussi continuer à me féliciter du choix de mes amis en Inde, cette bande de joyeux fous un peu idéalistes qui ont commencé à danser au milieu de l'auditorium et qui nt fini par entraîner tout le public avec eux. Je le dis : main Bharat me bahut (bahut !) khush hum ! Et le jour d'avant, c'était soirée opéra, poursuivie avec les artistes au restaurant. Alors je me remets à écouter de l'opéra, je youtubise, et je trouve ça. Elles sont divines.



1 commentaire:

  1. Ouaaaaah ! On ne s'attend pas à une telle voix pour la seconde vidéo !

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