Après un long voyage au cours duquel j'aurais presque oublié que je vivais dans une des mégapoles les plus monstrueuses du monde, retour à Delhi. Le froid est arrivé comme ça, d'un coup, sans avoir prévenu. Oh, bien sûr, tout est relatif, parce que si on regarde un thermomètre, il fait quelque chose comme 15 ou 20°. Mais j'ai passé presque 4 mois (4 mois ? Je sais, c'est pas bien de compter) à voir la température osciller de façon insolente entre 35 et 45°. Alors j'ai froid. Je m'enveloppe dans des grands châles en laine et je me transforme en stalagmite lors des trajets en rickshaw. Les Indiens sont mignons, ils ont déjà sorti les polaires, les sweet-shirts, les bonnets. Les chauffeurs de rickshaw couvrent leur tête de grandes écharpes. Il y a toujours autant de monde qui dort dans la rue, mais les corps disparaissent sous de grandes couvertures sales. "This winter will be one of the coldest winters we have ever known". On me l'avait pourtant bien dit : "Avant Diwali, l'été ; après Diwali, l'hiver".jeudi 22 octobre 2009
Après Diwali
Après un long voyage au cours duquel j'aurais presque oublié que je vivais dans une des mégapoles les plus monstrueuses du monde, retour à Delhi. Le froid est arrivé comme ça, d'un coup, sans avoir prévenu. Oh, bien sûr, tout est relatif, parce que si on regarde un thermomètre, il fait quelque chose comme 15 ou 20°. Mais j'ai passé presque 4 mois (4 mois ? Je sais, c'est pas bien de compter) à voir la température osciller de façon insolente entre 35 et 45°. Alors j'ai froid. Je m'enveloppe dans des grands châles en laine et je me transforme en stalagmite lors des trajets en rickshaw. Les Indiens sont mignons, ils ont déjà sorti les polaires, les sweet-shirts, les bonnets. Les chauffeurs de rickshaw couvrent leur tête de grandes écharpes. Il y a toujours autant de monde qui dort dans la rue, mais les corps disparaissent sous de grandes couvertures sales. "This winter will be one of the coldest winters we have ever known". On me l'avait pourtant bien dit : "Avant Diwali, l'été ; après Diwali, l'hiver".
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Dans le Doubs, la légende veut que le thermomètre soit monté une fois jusqu'à 21 degré, le 14 juillet 1893. Les villageois ont fait la danse de la joie toute la journée (et la nuit une mystérieuse vache-garou a commencé à les bouffer). Depuis, le 14 juillet a été décrété jour férié dans le Doubs, une coutume méconnue puisque se superposant avec un jour férié du pays voisin civilisé nommé la France.
RépondreSupprimerCertains vieillards affirment quant à eux qu'il s'agit d'un mythe, que le thermomètre cet été-là était à moins 21 comme tous les ans et, ajoutent-ils, "c'est déjà bien". Ce mensonge aurait eu vocation à tromper les nombreux envahisseurs qui convoitaient les richesses naturelles du Doubs (le fromage, essentiellement) et qui, débarquant en manches courtes, auraient été fort dépourvus quand la bise fut venue.
Je vous laisse le soin de démêler le vrai du faux.
Nuit du 22 au 23 octobre 2009, la petite bourgade tranquille de "Briançon" s'endort paisiblement en se disant qu'avec ses températures polaires, l'été est déjà loin... Mais , qu'elle ne fut pas leur surprise, quand au matin ils virent...l'Or Blanc... la NEIGE!!!!!
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