Et maintenant, je suis ici :

samedi 17 avril 2010

Poussières


C'est là que ça devient marrant.


Mes deux amis, Ange et Elodie, sont coincés à Delhi - où il fait accessoirement 45° - pour une durée indéterminée. Aux dernières nouvelles, le nuage de cendres du fantasque volcan islandais continue son chemin et atteindra bientôt la Méditerranée. Les aéroports français et anglais sont totalement fermés : aucun avion ne décolle ni n'atterrit. Ca tombe bien, Elo va à Londres et Ange à Lyon. En Europe, la reine du Danemark est attristée que seulement peu de ses invités puissent venir assister à son anniversaire. En Pologne, l'enterrement du largement extrêmiste et soudain regretté Président risque de même de tourner à la cérémonie familiale. Impossible de joindre les compagnies par téléphone, pas d'infos complémentaires sur les sites Internet. Les journaux indiens se réjouissent de publier des photos de quais bondés où les passagers d'avion en plein renoncement prennent d'assaut les trains qui ne sont pas en grève, parce que comme ça ils peuvent dire qu'il n'y a pas qu'en Inde que ça se passe comme ça. Par contre Eurostar en profite à mort - ce sont un peu les vautours de la situation.

Dans tout ça, il faut quand même que je rende mon brouillon de mémoire lundi.

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