Derniers jours. Le premier semestre touche à sa fin, les pieds dans les exams, la tête dans les nuages. Il fait sombre, tout le temps, la lumière a fui, il fait nuit à 5h30. Les routes inanimées se couvrent de brouillard, mais c'est un mensonge aussi, car il ne fait pas si froid.
niale : bah oui, "nous" c'est les pauvres Indiens (ou Asiatiques ou colonisés en génral), et "eux" c'est les vils colonisateurs, dont, vu ma couleur de peau, je suis l'héritière. Flinguer ce prof. Bon, je suis allée imprimer mes billets d'avion dans le "cyber-café" du campus, sur un ordi dont le clavier avait l'air sculpté dans une tablette babylonienne, avec une population d'au moins 50% des touches défaillantes. Mais le gars m'a imprimé mes 8 articles et mes billets d'avion. Tadaaam. On n'y croyait plus, hein ? Mais si, je pars vraiment. J'ai commencé à faire ma valise, je mets des choses petit à petit dedans, l'air de rien. J'ai regardé la météo à Christchurch, il n'a pas l'air de faire nettement plus chaud qu'à Delhi... (Dieu, ici est sous-entendue une seconde requête, vous l'aurez sans doute noté). Quoi qu'il en soit, officiellement, d'ici quatre jours, je me barre en été !
Dieu lit tout, Dieu voit tout et Dieu répond favorablement... parfois. En l'occurence, maudire l'administration est une chose qu'il affectionne, ce qui n'est pas provoquer un certain dilemme puisque, étant à l'origine de tout, il se retrouve à jeter l'opprobre sur sa propre oeuvre. Il faudrait alors admettre que Dieu a le sens de l'auto-critique, mais dans ce cas il aurait déjà démissionné devant l'ampleur des dysfonctionnements sus-cités, un peu comme Domenech. Heureusement que quelqu'un a eu l'idée d'affirmer que les voies du moi-même sont impénétrables pour justifier ce genre de paradoxe.
RépondreSupprimerPour ce qui est de la température, ne perds pas de vue que les origines de Dieu induisent chez lui des conceptions du chaud et du froid assez différentes de celles partagées par la plupart de ses sujets. Néanmoins, il fera son possible.
Petite réflexion diachronique sans grand rapport : le Cupidon que je suis fatalement - cratylisme nominal oblige - ne peut qu'être satisfait de l'évolution observée sur ce blog. Il y a quelques semaines, on apprenait, je cite de mémoire, que "quelque chose de bien" t'était arrivé. Puis, article précédent, il était question d'un "amoureux". Et aujourd'hui, consécration absolue, saluons la première mention explicite du prénom de la chose en question. Comme dirait l'autre, "y a quelque chose qui hier encore n'existait pas". Tu mérites donc d'être définitivement sacrée sous l'appellation prestigieuse de Myèvrosotis.