Traverser la moitié du globe et retrouver la même chose que dans les facs françaises ?Pas un seul cours, personne en vue dans le campus à part les militants cherchant à rabattre tous les candides individus pensant avoir cours vers la manif. On fait grève pour avoir un health center équipé et efficace, ouvert 24*7, suite à la mort d'un étudiant et d'un prof invité sur le campus. Ca me rappelle mon expérience au health center, tiens... Les étudiants indiens m'ont demandé d'écrire une lettre à l'ambassade de France pour me plaindre de la situation, et de la faire signer à tous les étudiants français de JNU.
Enfin sinon cette grève tombe bien, je suis en retard dans mon travail. Et puis ,pour rentabiliser mon voyage en rickshaw âprement négocié jusqu'à la fac, j'en ai profité pour prendre un petit déj' à la school of international studies, sous les parasols bariolés. French toast aur lassi, sabse haim ! Jusqu'à être délogée par une équipe de télévision tournant un reportage sur la fin de la guerre civile au Sri Lanka pile là où j'avais établi mon havre de paix.
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Ce doit être ce qu'on appelle un Dehli d'initié.
RépondreSupprimerHéhé oui, il semblerait que nous fussions en pleine delhiquescence ;-)
RépondreSupprimerDehlicieuse répartie.
RépondreSupprimerC'est parce que je ne voudrais pas basculer dans l'indelhicatesse !
RépondreSupprimerCet amas de commentaires ne risque-t-il pas de devenir bordehlique ?
RépondreSupprimerMwhahaa joli !!
RépondreSupprimerMais aucun risque, même sans delhibération pour les esprits delhicats, on repèrerait dans ces commentaires un delhicieux génie.
Au fait, who's this ? :-)
You've lost ! Quelle infidehlité, quelle trahison de réutiliser mon "delhicieux", même au masculin !
RépondreSupprimerWho am I ? Pour résoudre cette équation métaphysique, il faudrait que je sois tout-puissant.
C'est bien ainsi que je pensais, mais je me disais qu'il était indigne d'un Sur-être-tout-puissant de mal orthographier "Delhi".
RépondreSupprimerLe tout-puissant décide de l'aurtograffe qui l'arrange et n'a jamais aimé ces saletés de "h" qui se faufilent partout et ne servent à rien. Cela dit, le tout-puissant se flagellera pour la forme et plaidera une crise passagère de Delhirium tremens.
RépondreSupprimerTu risques de ne pas aimer le hindi si tu n'aimes pas les "h qui se faufilent partout" ;-) Pour nous départager, nous compterons sur la delhibération de nos amis ! :-)
RépondreSupprimerL'avantage, c'est que me mettre au hindi ne faisait pas partie de mes projets immédiats - j'ai déjà bien du mal avec ma langue maternelle manifestement. Note toutefois que nos amis sont aussi mes fidèles, et aucun je l'espère n'aura lhi-de saugrenue (hoho, tu ne l'attendais pas le verlan ravageur !) de s'opposer à moi et à mon périple au royaume de l'orthographe décomplexé.
RépondreSupprimerEt puis c'est bien la peine de voyager aussi loin pour rester prisonnière de conventions aussi étroites !
(et je sais que "orthographe décomplexéE" prend un E. Que le Panthéon doubiste m'ensevelisse.)
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