Et maintenant, je suis ici :

samedi 15 mai 2010

Tout ce que j'ai fait d'important pourrait tenir dans une petite valise.

...Mais tout ce que j'ai accumulé d'inutile ne tient même pas dans une très grande valise.


Le sage a dit (ou aurait dû dire) que le plus difficile dans un long voyage c'est le moment des bagages. Bagatelles, le premier pas ou les adieux. Quand le temps décide de nous faire signe qu'il est l'heure de partir - c'est tout une question de limites presque invisibles, on bascule d'un côté à l'autre sans presque s'en rendre compte - on se retrouve à vider ses étagères, épousseter, trier et empaqueter un volume initial qui paraît démentiel : "Mais ô Dieu il semble impensable que j'aie pu accumuler autant de choses ! O Ciel mais comment ?!". La première conclusion, c'est que je ne suis pas plus douée pour faire des bagages qu'avant le départ. Mais que faire ses bagages en groupe, c'est plus marrant.















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