Et maintenant, je suis ici :

vendredi 14 mai 2010

One way ticket

Fini, je crois, ou presque. Du point de vue de l'objectif officiel de mon séjour, à savoir deux semestres à JNU, mission accomplie : les partiels sont passés, le pré-mémoire est écrit, les paperasses sont signées, mes rapports sont envoyés. Je m'inquiète un peu de la transcription des notes qui n'a pas l'air très claire en France, en espérant qu'on ne me fasse pas trop de problèmes, car il y a une note qui a des airs peu satisfaisants, après un malentendu qui a mis un semestre à s'éclaircir - un peu trop tard, apparemment.

Il me reste tellement de choses à faire néanmoins, revoir tous ceux qui ont été importants pour moi aussi, envoyer par la Poste les affaires qui dépasseront OBVIOUSLY l'affreuse limite des 23kgs de British Airways, revendre nos affaires et vider l'appartement, stocker ma grosse valise, mon violon et mon ordi quelque part (si possible, que ce "quelque part" soit de confiance), préparer mon voyage au Tibet avec Marine, and, last but not least, trouver en moi une solution pour que le choix de continuer une relation qui n'a pas voulu s'éteindre au moment le plus pratique ne soit pas voué à une attente perpétuellement déçue...



La bonne nouvelle maintenant - suivons pour cela le Ganesh des voyages - c'est qu'on a trouvé une solution, ou disons plutôt une voie biaisée, pour entrer au Tibet, qu'on a réservé notre billet, et qu'on va déposer le formulaire et la tonne de pièces justificatives exigées cet après-midi (tout ça sur "One way ticket" de Boney M). Oui, ça peut paraître étrange voire dangereusement spéculatif de prendre le billet avant le visa, mais les méchants Chinois, ils ne donnent pas de visa sans billet... Départ mercredi prochain pour la grande aventure qui, selon notre chance, nous mènera soit vers Pékin (ça, ça serait pas de chance), soit vers Lhassa puis Kathmandou (et ça, ça serait nettement mieux). Bah oui, on sait jamais, peut-être que les Chinois trouveront d'ici-là encore quelques idées pour nous faire renoncer au Tibet - et je peux vous dire qu'ils essayent. Qu'ils s'ECHINENT, même.

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