Et maintenant, je suis ici :

samedi 1 août 2009

New Delhi part 1 : हुमायूं का मकबरा (Humayun's tomb)

Week-end tranquille à Delhi. Enfin, bien sûr, "tranquille" reste relatif, on est toujours en Inde ! Notre appart se peuple petit à petit, Tristan a enfin réussi à avoir toute sa paperasse et à débarquer en Inde, et pour l'instant il squatte chez nous jusqu'à ce qu'il trouve un logement. Ce week-end il y a aussi Lucie, l'autre étudiante de Lyon 2 qui fait son M1 en Inde, à Chennai. Elle a fait 33h de train en sleeper rien que pour venir voir un colloque à Delhi ! Oh, remarque, par la même occasion elle a pu profiter de ma divine compagnie, donc l'arrangement était rentable =) Hum, passons. Justine, notre 3e coloc, est aussi venue s'installer ce week-end. Donc en gros, on commence à mettre de la vie dans cet appart tout vide ! Je consacrerai d'ailleurs un prochain article à la description de cet appart !

Ce petit groupe bien sympathique décide donc de faire du tourisme à Delhi. Cette fois, nous restons dans la partie New Delhi et allons visiter un beau monument de l'époque moghole, la tombe d'Humayun. Il s'agit d'un très beau mausolée, quoique pas très bien conservé, bien intégré dans un univers de jardins et de bassins. C'est une femme, Hamida Banu Begum, l'éplorée veuve d'Humayun, qui l'a fait construire en 1570. Un beau témoignage d'amour... A ce propos, la tombe a été construite peu avant un autre impressionnant témoignage d'amour, le Taj Mahal, et lui ressemble sur pas mal de points, si bien qu'on dit souvent que c'est l'architecture de cette tombe qui a inspiré Shah Jahan pour le Taj Mahal. Je pourrai voir ça par moi-même très bientôt, puisque je pars demain très tôt pour Agra...


Je crois bien que jamais encore en Inde je n'avais ressenti cette impression de sérénité en visitant un monument. La plupart des hauts lieux moghols ne se visitent que de l'aube au crépuscule, et nous y étions peu avant la fin de journée. Alors tout était presque désert, les pierres flamboyaient encore un peu du soleil de la journée mais déjà une certaine fraîcheur se faisait sentir, amplifiée par les courants d'air entre les vieilles pierres. Le soleil était déjà bas, juste au-dessus de la cime des arbres, et au loin, quelque part, retentissait un chant soufi qui résonnait jusqu'au coeur de la tombe. En somme, un moment d'éternité...





1 commentaire:

  1. gaelle t'as perdu combien de kilos sur cette dernière photo ? tu commences à me faire peur !

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