Et maintenant, je suis ici :

samedi 1 août 2009

Dark knights

Ce soir, nous voulons voir le dernier film-tout-de-stéréotypes-made-in-Bollywood, Love aaj kal. But "all tickets sold out". Damn it. Qu'importe, nous décidons que nous n'avons pas payé pour rien un rickshaw malhonnête qui nous a fait faire le tour de tout un quartier glauque et nous a réclamé des "extra charges" parce qu'il avait perdu son temps en nous paumant, et nous nous rabattons sur la prochaine séance à l'affiche. New-York. Ca sonne comme une saveur d'exotisme. Blousons en cuir, regards mystérieux, lumière noire. Gloups. En fait, c'est un film engagé, ou, comme on dit quand on veut faire polémique, "une critique de la société", américaine pour cette fois. Ca se passe après les attentats du 11 septembre, des Indiens tout innocents sont arrêtés par des grands méchants membres du FBI, se retrouvent en taule livrés à la torture, et finissent par pure vengeance par intégrer les rangs des grands méchants terroristes pakistanais. Ca se finit pas très bien évidemment, et là apparaît un message qui indique que des milliers d'innocents ont été torturés sur ordre du grand méchant Bush après les attentats.

Je raconte tout ça surtout pour ceux qui pensent que Bollywood, c'est seulement les paillettes, le kitsch et l'eau de rose... Tout en sachant bien que ces éléments réussissent à être quand même distillés tout au long de cette noire intrigue.

Ah, by the way, c'était en hindi. Non sous-titré.

3 commentaires:

  1. Et t'as tout compris ?? Wahouh !

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  2. Bien sûr que non j'ai pas tout compris, mais les images parlent d'elles-mêmes :P Et puis quelle fierté quand j'arrive à capter ne serait-ce qu'une phrase entière !!

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